Espèces invasives à Fillière : comment s’engager dans leur lutte ?

La commune de Fillière, des particuliers et le conseil citoyen s’engagent dans la lutte contre certaines espèces de plantes invasives et le frelon asiatique. Vous pouvez agir de votre coté en apprenant à les reconnaitre et les moyens utilisés pour contrer leur expansion.

Agir contre le frelon asiatique

Le frelon asiatique fonctionne en plusieurs cycles.

Au début du printemps, les reines commencent à construire le nid dit « primaire ». Il est souvent localisé dans des endroits accessibles et visibles comme un encadrement de porte ou de fenêtre, dans un garage, une poutre de loggia ou de terrasse, etc…

Au début, il est facile de le détruire, car la boule est très petite. Mais au bout de 6 semaines, cela peut devenir très compliqué en raison du nombre grandissant d’ouvrières. Une fois la colonie bien établie et conséquente, la reine partira du nid primaire pour construire le nid dit « principal ».  C’est cette boule qu’on peut apercevoir en haut des arbres, impliquant une difficulté à les détruire.

Pour aider à restreindre l’expansion de cette espèce, plusieurs solutions sont envisageables : le piégeage sélectif et le signalement aux autorités compétentes. La commune, avec l’aide du département de la Haute-Savoie et des apiculteurs, a installé des pièges sélectifs dans plusieurs villages. Un panneau explicatif est posé devant chaque piège.

Reconnaitre le frelon asiatique

Pour reconnaître le frelon asiatique, essayez de distinguer ces critères :

  • Il est plus petit que son cousin européen
  • Le thorax est entièrement brun noir
  • Le reste du corps est jaune orangé
  • L’extrémité des pattes est jaune.
Frelon asiatique (Vespa Velutina)
Frelon européen (Vespa Crabro)
Agir contre les plantes invasives

Certaines espèces exotiques sont désormais classées en France comme « Plantes envahissantes ». Certaines ont atteint le territoire de la Haute-Savoie et donc Fillière.

Apprenez d’abord à les reconnaître avant de mobiliser des moyens de lutte.

À Fillière, 6 espèces sont identifiées : 

  • Balsamine de l’Himalaya : étouffe les plantes indigènes
  • Renouée du Japon : étouffe les plantes indigènes et dégrade les constructions
  • Solidage géant : étouffe les plantes indigènes
  • Buddléia de David : piège les papillons endémiques qui ne sont pas adaptés à ce type de fleur
  • Solidage géant : étouffe les plantes indigènes et provoque des brûlures (sève photosensible)
  • Ambroisie à feuille d’armoise : provoque des allergies sévères. Cas particulier car relève d’un problème de santé publique. En savoir plus ici.

Si vous repérez ces plantes, signalez-les via l’application AGATE rubrique Signalement –> Espaces verts –> Plantes invasives. Nos agents techniques se mobiliseront pour les arracher.

Chez vous, n’achetez pas et ne plantez pas ces végétaux, notamment le buddléia qui est souvent vendu en jardinerie.

Nous comptons sur vous !

Comment avoir un jardin qui respecte la biodiversité ?

Préserver la faune et le flore est devenue essentiel dans un contexte climatique incertain. Chacun peut agir chez lui à sa manière et faire sa « part de colibri ». Nous vous présentons quelques idées et astuces pour aider la biodiversité au jardin.

Bien tondre sa pelouse

Une pelouse recèle de vie ! Enfin, seulement si on suit ces quelques directives…

Pour aider la microfaune, il faut éviter de tondre trop court car cela fragilise le gazon et rend l’herbe sensible à la sécheresse et aux maladies. A contrario, une pelouse plus haute retient mieux l’humidité, protège le sol du soleil et limite l’évaporation.

Dans ce cas je dois essayer :

  • d’avoir une hauteur de coupe entre 6 et 10 centimètres
  • de tondre entre 12 à 15 fois par an
  • de commencer par l’intérieur et de finir par l’extérieur
  • de laisser des zones non tondues
Accueillir les amis du jardin

Entre les hérissons, les amphibiens, les oiseaux et les insectes auxiliaires, attirer les alliés naturels du jardin peut s’avérer bénéfique pour le jardin et pour la biodiversité.

 

Pour que tout ce petit monde se sente chez lui, vous pouvez :

  • laisser des zones en friche
  • planter des essences locales, des arbres ou des buissons fruitiers, des fleurs mellifères…
  • installer un tas de bois ou creuser une mare (des aides existent pour cet investissement)
  • de bannir tout type de pesticide
  • d’installer des nichoirs à oiseaux et les nourrir en hiver
Démarrer et entretenir son compost

Que vous soyez en appartement ou dans une maison, tout le monde peut participer à la fabrication de son compost ! 

Si j’ai un jardin :

  • Je choisis un endroit mi-ombre, mi-soleil pour installer mon composteur (bois, plastique, fait-maison). L’agglomération du Grand Annecy met à disposition des composteurs gratuitement (cliquer sur le bouton en-dessous);
  • Je le « nourris » en alternant les déchets verts (épluchures, marc de café) et les déchets bruns (cartons, branches broyées, feuilles mortes);
  • Je l’aère régulièrement et je surveille son taux d’humidité. Dans l’idéal, je brasse le tas toutes les 2 à 3 semaines.

Si je suis en appartement :

  • Je trie mes déchets verts en les jetant dans les composteurs de quartier
  • Je lis les consignes sur les 3 bacs
  • Je récupère le compost collectif pour mes jardinières

Mais qu’est-ce que je peux mettre dans mon compost ?

  • des agrumes (en très petite quantité)
  • du pain, des fruits et des légumes coupés en morceaux
  • de la tonte de pelouse (en très petite quantité et bien sèche)

Cependant je ne dois pas mettre :

  • de viande
  • de poisson
  • de fromage

Sous peine d’attirer de nombreux rongeurs ! Cependant, vous pourrez avoir la visite de musaraignes (petite mammifère au museau long) venues manger des vers ou des insectes, ce qui est tout à fait normal.

Entretenir et composer sa haie

Une haie, c’est de l’entretien. La question est de savoir quand la tailler et de savoir les essences de plantes à intégrer.

Il est recommandé de planter une « haie vive », c’est-à-dire une haie constituée de différentes essences locales, mellifères et fruitières. Elles évoluent naturellement au fil des saisons.

Les haies monospécifiques (thuyas, cyprès, lorelle) appauvrissent le sol et s’avèrent trop épaisses pour accueillir les animaux. C’est ce qu’on appelle négativement les « bétons verts ». 

Et maintenant qu’elle a poussé, quand puis-je la tailler ?

En France, la taille des haies est déconseillée entre le 16 mars et le 15 août car cette période correspond à la nidification des oiseaux. De plus, tailler sa haie et ses arbres en dehors des fortes chaleurs permet aux végétaux de mieux cicatriser.

Ils vous aident dans votre démarche !

Énergie solaire citoyenne : Fillière ouvre le débat

La transition énergétique passe par les territoires, et Fillière en est un exemple concret : pour célébrer l’installation d’une centrale solaire citoyenne sur le toit de l’école des Ollières, la commune propose une soirée-débat ouverte à tous, le mercredi 23 avril à 19h, à la salle Jean Bouvet (Les Ollières).

Cette soirée, organisée en partenariat avec la Solaire du Lac et le Conseil citoyen, réunira trois intervenants engagés :

  • Paul Gourlet – Shifters Annecy
  • Valériane Cabrera – Solaire du Lac
  • Elisa Forgeard – Solarcoop

Leur objectif : présenter des solutions concrètes pour développer l’énergie solaire à l’échelle locale, partager des expériences inspirantes, et répondre aux questions du public

Un projet ancré localement, né d’une volonté partagée

En janvier dernier, le Maire de Fillière, Christian Anselme, et François Dufournet, président de la coopérative La Solaire du Lac, ont officiellement signé une convention de partenariat pour l’installation de la centrale. Cette signature a marqué une étape fondatrice du projet, fruit d’un engagement commun entre la commune, les citoyens et les acteurs de la transition énergétique.

Depuis le printemps 2025, les 315 m² de toiture de l’école accueillent une installation photovoltaïque de 68 kWc pour une production théorique de 77MWh/an.

 

Une opportunité d’accession à la propriété avec le bail réel solidaire à Saint-Martin-Bellevue

La commune de Fillière, en partenariat avec le promoteur Ytem, propose une opportunité unique d’accession à la propriété pour les ménages aux revenus modestes grâce au dispositif du Bail Réel Solidaire (BRS). Le projet immobilier « Canopée » est localisé au chef-lieu de Saint-Martin-Bellevue.

 Qu’est-ce que le Bail Réel Solidaire (BRS) ? 

Le Bail Réel Solidaire est un dispositif innovant qui dissocie le foncier du bâti, permettant ainsi de réduire significativement le coût d’acquisition pour les ménages répondant à certains critères de ressources. Avec le BRS, vous devenez propriétaire de votre logement tout en bénéficiant d’un prix d’achat plus accessible, car le terrain reste la propriété de l’organisme foncier solidaire. Vous payez donc uniquement pour le bâti, et non pour le terrain, ce qui rend cette acquisition particulièrement avantageuse

Résidence canopée

La résidence Canopée est un programme immobilier situé au chef-lieu de Saint-Martin-Bellevue. Les logements sont installés au sommet, dans un cadre exceptionnel offrant un superbe panorama sur le Parmelan, la chaîne des Aravis et le massif du Jura.

Amélioration de la couverture 4G/5G à Évires

Un nouveau pylône ou « antenne relais » sera installé au lieu-dit « Crêt Dernier » à Évires courant 2025 par l’opérateur Orange?

Pourquoi une antenne relais ?

Cette implantation s’inscrit dans un plan national de déploiement de la 3G/4G sur l’ensemble du territoire, le « new deal mobile ».

Chaque année, un arrêté ministériel recense les zones à couvrir dans un délai de 24 mois à compter de sa publication.

En août 2020, le Secrétariat d’État en charge de la transition numérique et des communications électroniques a signé un arrêté (JORF 0210 du 28 août 2020) imposant aux opérateurs Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR d’engager les travaux nécessaires à la mise en service de nouveaux sites permettant l’amélioration de la couverture en téléphonie mobile 3G/4G pour la commune de Fillière.

En savoir plus sur le projet

Lorsqu’un opérateur de téléphonie mobile envisage une nouvelle implantation ou une modification d’antennes-relais, il réalise un dossier d’information à l’attention des riverains. 

Ce DIM est mis à disposition du public uniquement à la maison commune d’Évires.

Ressources et informations complémentaires sur les antennes relais

Infos- Antennes relais  ou http://www.radiofrequences.gouv.fr/

 

 

Un nouveau lieu pour les lecteurs et lectrices à Évires

La bibliothèque d’Évires déménage à coté de l’école élémentaire. Elle sera inaugurée le mercredi 9 avril 2025 à partir de 15h avec un spectacle pour le enfants. Découvrez les coulisses de ce projet !

L’inauguration

Le mercredi 9 avril prochain à 15h, rendez-vous dans la salle de motricité de l’école élémentaire pour un spectacle gratuit de la compagnie la voie contée « Raiponce et les lutins arc-en-ciel ». Les enfants dès 4 ans embarqueront dans cette histoire vivante chantée et dessinée, contant le récit d’un enfant et d’une sorcière au destin étroitement lié.

Peu après, à 16h30, l’inauguration officielle se tiendra dans les locaux de la nouvelle bibliothèque, en-dessous de l’école. L’entrée est indépendante. Venez vite découvrir ce nouveau cocon littéraire !

Cette nouvelle bibliothèque comprendra un coin café pour la convivialité et les échanges, une cabane pour les enfants, des espaces dédiés à la détente et à la lecture pensés pour les publics : les bébés et les ados, avec des collections et du mobilier adapté. 

Un projet pensé ensemble

Un groupe de travail, composé de bibliothécaires d’Évires et d’agents communaux ont pensé ensemble ce projet. Un questionnaire et une boite à idées ont été mis à disposition des habitants afin qu’ils puissent aussi donner leurs avis et ainsi concevoir ce lieu de lecture à leur image.

Un premier forum du bien vieillir à Fillière

La première édition du forum du bien vieillir à Fillière se déroulera le jeudi 17 avril 2025, de 10h à 17h, à la salle Tom Morel de Thorens-Glières. Organisé par le CCAS de Fillière, ce forum proposera des stands et des conférences sur cette thématique.

L’objectif de ce forum est de montrer les différentes astuces pour rester à domicile le plus longtemps possible et en toute autonomie.

Différents partenaires et acteurs du maintien à domicile des personnes âgées seront présents pour se faire connaître et proposer leurs services. SOLIHA sera notamment présent avec sa maison mobile. Toutes les thématiques du maintien à domicile seront traitées (démarches, santé, logement, aides à domicile, bien-être, loisirs…)

Des conférences ponctueront cette journée entre 10h30 et 16h30.

Nous vous attendons nombreux, séniors comme aidants !

Entrée libre – ouvert à tous 

Planning des conférences
  • 10h30 : Présentation des consultations santé par le CIAS du Grand Annecy
  • 11h : La mobilité au quotidien en dehors de son domicile avec WIMOOV
  • 11h30 : Présentation de la mutuelle communale par la Mutuelle Just
  • 13h30 : Le CCAS de Fillière : qui sommes-nous ?
  • 14h : Le département de la Haute-Savoie présente l’APA : le service autonomie
  • 14h30 : Le dispositif Téléalarme 74 : c’est quoi ?
  • 15h : Présentation de l’ADMR
  • 15h30 : Intervention de SOLIHA avec son dispositif Avec l’âge; j’aménage
  • 16h : 1 toit, 2 générations : la solution ?
  • 16h30 : Le viager solidaire par 3 colonnes

 

Appel à candidature « Land’art » à Phil’Arts

Dans le cadre d’un partenariat avec La Ferme de Chosal, Phil’Arts lance un appel à candidature pour la création de 5 œuvres de Land Art par 5 artistes, dans les 5 villages de Fillière. Cette exposition aura lieu courant 2026, mais les candidatures sont à rendre avant le 15 mai 2025.

Cet appel s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la Ferme de Chosal et Phil’Arts, avec une dynamique partagée autour de la création Land Art sur le territoire. Ici, l’ambition est d’alimenter un circuit de 5 oeuvres Land Art sur le territoire des 5 villages de Fillière.

Phil’Arts attend 5 artistes, pour créer 5 oeuvres et donc une par village sur le thème (RE)lier. L’appel est ouvert aux artistes résidant en Haute-Savoie et dans les départements limitrophes.

Conditions d’accueil
  • Durée de la résidence : 7 à 14 jours en avril 2026. L’oeuvre doit être terminée avant le vendredi 24 avril 2026.
  • Mise à disposition : chez l’habitant, accompagnement logistique et technique
  • Bourse de résidence : 2500€ (honoraires, production, matériel et frais de déplacement)
  • Présence obligatoire au vernissage de l’exposition et à l’ouverture du circuit le vendredi 24 avril 2026 à 18h30 (à confirmer) 
Pour candidater

Pour postuler, envoyez à philarts@commune-filliere.fr :

  • un dossier artistique (portfolio, démarche, référence)
  • une note d’intention avec votre projet envisagé
  • Un CV ou une courte biographie
  • Un calendrier prévisionnel et les besoins techniques

Au printemps, attention aux chenilles processionnaires

Avec le retour des beaux jours, les chenilles processionnaires réapparaissent dans nos parcs, jardins et forêts. Urticantes, elles représentent un danger pour les humains, les animaux domestiques et les végétaux.

L’insecte en détail

La chenille processionnaire du pin (ou du chêne selon les espèces) est la larve d’un papillon nocturne. Très reconnaissable, elle se déplace en file indienne, d’où son nom de « processionnaire ». Elle tisse des nids soyeux blancs dans les arbres, souvent bien visibles à l’œil nu.

Actives principalement entre février et mai, ces chenilles descendent des arbres pour s’enfouir dans le sol et se transformer en papillons pendant l’été.

Pourquoi faut-il y faire attention ?

Le danger vient de ses poils urticants, libérés en cas de menace ou simplement portés par le vent. Ces poils microscopiques contiennent une toxine provoquant :

  • Des réactions cutanées (démangeaisons, plaques rouges),

  • Des troubles oculaires,

  • Des irritations respiratoires,

  • Et dans certains cas graves, une réaction allergique.

Les animaux, en particulier les chiens, sont très vulnérables : un simple contact avec la langue ou le museau peut entraîner une nécrose, voire un décès sans prise en charge rapide.

Comment les éviter ?

Voici quelques réflexes pour limiter les risques :

  • Ne pas toucher les chenilles, ni leurs nids, même s’ils semblent vides.

  • Éviter les zones infestées lors des balades en forêt ou dans les parcs.

  • Tenir les animaux en laisse et loin des arbres infestés.

  • Ne pas s’allonger dans l’herbe à proximité des pins ou chênes porteurs de nids

Agir contre leur prolifération

La lutte contre les chenilles processionnaires est l’affaire de tous. Voici quelques méthodes utilisées :

  • Pose de nichoirs à mésanges, prédateurs naturels des chenilles.

  • Pièges écologiques autour des troncs d’arbres pour intercepter les chenilles en descente.

  • Échenillage, c’est-à-dire la suppression manuelle des nids (à faire avec équipement adapté ou par des professionnels).

  • Traitements biologiques à base de Bacillus thuringiensis, une bactérie qui cible spécifiquement les larves.

Nos équipes techniques sont conscientes du problème et s’investissent dans cette lutte.

Le résumé en vidéo :